Souveraineté alimentaire européenne et renouvellement des générations
J’ai interpelé mes collègues Rodrigo ARENAS et Charles SITZENSTUHL sur leur rapport d’information relatif à la souveraineté alimentaire européenne.
L’Union européenne dispose de plusieurs atouts considérables afin de garantir sa souveraineté alimentaire. Elle est la première puissance agricole mondiale en termes d’exportations et le plus grand marché mondial des produits de la mer.
Toutefois, les crises récentes telles que la crise sanitaire et la guerre en Ukraine ont rappelé que la capacité des États membres de l’Union européenne à assurer la sécurité alimentaire de nos concitoyens ne devait pas être tenue pour acquise. Plus structurellement, les conséquences du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité sur nos systèmes agricoles et alimentaires nécessitent de modifier nos modèles de production et nos habitudes de consommation.
J’ai évoqué la question du renouvellement des générations et de leur formation. C’est un défi immédiat pour la souveraineté alimentaire et agricole de notre pays mais également pour l’Europe. Oui, il nous faut enrayer le déclin de la démographie agricole et renforcer l’attractivité des métiers de la terre et du vivant, véritables filières d’avenir.
Installer une nouvelle génération de professionnels de la terre, conscients du rôle que doit jouer l'agriculture dans la transition écologique, passe notamment par la formation, le partage des connaissances et des compétences.
C'est également l'un des objectifs du projet de loi d'orientation et d'avenir agricoles. La moitié de ce texte est consacrée à la formation, à l’orientation, et à la recherche.
Retrouvez l’ensemble de mes interventions : www.assemblee-nationale.fr/dyn/deputes/PA720342