EDITO
Chères lectrices, chers lecteurs,
L'égalité entre les femmes et les hommes est déclarée Grande cause nationale le 25 novembre 2017, et renouvelée en 2022 pour le second quinquennat d'Emmanuel Macron.
Notre action parlementaire est tournée vers un seul objectif : encourager la libération de la parole et lancer une dynamique interministérielle inédite visant à contrer les violences faites aux femmes.
Ainsi, ont été mises en place des mesures exceptionnelles afin d’y parvenir, avec la création d’un numéro 3919 disponible 24h sur 24, 7j sur 7, la levée du secret médical en cas de danger pour la victime, la collecte de preuves sans dépôt de plainte à l’hôpital (3.300 examens réalisés depuis le 1er semestre 2022) et enfin des structures de prise en charge sanitaire financées par les ARS (financement par l’Etat de 50 maisons des femmes d’ici au 1er semestre 2023).
Toujours avec cette volonté et dans un esprit transpartisan, l'Assemblée nationale a adopté l'inscription dans notre Constitution du droit à l'interruption volontaire de grossesse.
Le texte initial présenté par la gauche a été modifié et largement adopté, grâce au concours de notre majorité. C’est un texte unique appartenant à toutes celles et ceux engagés à modifier notre Constitution et protéger les droits des femmes.
La constitutionnalisation du droit à l’avortement est une avancée historique pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Le Parlement se doit d’être au rendez-vous de cette proposition de loi constitutionnelle désormais en examen au Sénat.
Nicole LE PEIH
Votre députée
