La disparition de Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies de 1997 à 2006 et lauréat du prix Nobel de la paix en 2001, clôt une vie au service de la coopération internationale.
Durant des décennies d’engagement sur la scène internationale, il a été un acteur engagé au service des plus grandes causes et défis de l’ère contemporaine : la paix, le développement, la promotion des droits de l’homme, la lutte contre la pauvreté et les discriminations.
Lorsqu’il reçut, avec les Nations Unies, le prix Nobel de la paix il déclara avoir « essayé de placer l’être humain au centre de tout ce que nous entreprenons : de la prévention des conflits, au développement et aux droits de l’Homme ».
J’ai eu la chance l’année dernière de me rendre à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York pour y représenter la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale. L’occasion de mesurer l’ampleur des défis actuels avec la montée des protectionnismes et les remises en cause du modèle de coopération internationale porté par les Nations Unies.
Kofi Annan était l’une des grandes figures de la diplomatie internationale, inspirons-nous de ses combats et de sa détermination sans faille pour défendre les droits de l’homme et les valeurs humanistes.
« Sans progrès, il n’y a pas de paix possible. Sans paix, il n’y a pas de progrès possible » (Kofi Annan)