Nicole LE PEIH

Commémoration officielle du 11 novembre à Paris


Le 11 novembre, j’ai participé à la cérémonie de commémoration nationale à l’Arc de triomphe à Paris en présence du Président de la République et de nombreux chefs d’État. Je retiens de cette cérémonie deux sentiments forts :

  • le premier, c’est la fidélité que nous devons à tous nos anciens combattants qui nous permettent de vivre dans un monde libre. Leur sacrifice est celui du combat pour notre liberté.
  • le second, c’est l’importance accordée par le Président à la Paix en Europe et dans le Monde : « faisons, une fois de plus, ce serment des Nations de placer la Paix plus haut que tout, car nous en connaissons le prix, nous en savons le poids, nous en savons les exigences ! »

Je livre quelques extraits du discours du Président de la République qui m’apparaissent essentiels comme leçon à tirer de notre histoire pour notre présent et notre avenir.

« 1918, c’était il y cent ans. Cela semble loin. Et pourtant, c’était hier !

Les traces de cette guerre ne se sont jamais effacées ni sur les terres de France, ni sur celles de l’Europe et du Moyen-Orient, ni dans la mémoire des hommes partout dans le monde.

Souvenons-nous ! N’oublions pas ! Car le souvenir de ces sacrifices nous exhorte à être dignes de ceux qui sont morts pour nous, pour que nous puissions vivre libres !

Souvenons-nous : ne retranchons rien de ce qu’il y avait de pureté, d’idéal, de principes supérieurs dans le patriotisme de nos aînés. Cette vision de la France comme Nation généreuse, de la France comme projet, de la France porteuse de valeurs universelles, a été dans ces heures sombres exactement le contraire de l’égoïsme d’un peuple qui ne regarde que ses intérêts.

Dès 1918, nos prédécesseurs ont tenté de bâtir la paix, ils ont imaginé les premières coopérations internationales, ils ont démantelé les empires, reconnu nombre de Nations et redessiné les frontières ; ils ont même rêvé alors d’une Europe politique. »

L’Histoire menace parfois de reprendre son cours tragique et de compromettre notre héritage de paix, que nous croyions avoir définitivement scellé du sang de nos ancêtres. Que ce jour anniversaire soit donc celui où se renouvelle l’éternelle fidélité à nos morts ! Faisons, une fois de plus, ce serment des Nations de placer la paix plus haut que tout, car nous en connaissons le prix, nous en savons le poids, nous en savons les exigences !

Additionnons nos espoirs au lieu d’opposer nos peurs ! Ensemble, nous pouvons conjurer ces menaces que sont le spectre du réchauffement climatique, la pauvreté, la faim, la maladie, les inégalités, l’ignorance. Nous avons engagé ce combat et nous pouvons le gagner : poursuivons-le, car la victoire est possible ! »


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