« Bien manger, mal manger », la France sur le podium mondial du bien manger
Une étude mondiale réalisée dans 195 pays, publiée par l’hebdomadaire médical « Le Lancet » et appuyée par l’INSERM en France, vient de montrer que la France est au deuxième rang mondial du « bien manger » au sens médical. Les quatre pays où l’alimentation présente le moins de risque pour la santé sont la France, l'Israël, l'Espagne et le Japon. Cela veut dire que le régime alimentaire de ces pays est dans « le bien manger », car leur alimentation évite les risques de décès causés par une nourriture fortement déséquilibrée, cause de maladies cardiovasculaires irrémédiables. Le « mal manger » au sens médical est défini par un composant alimentaire en excès, le sel, et quatre composants alimentaires en fort déficit, c’est-à-dire des régimes avec un apport faible en céréales complètes, une ration quotidienne trop basse en fruits, en noix et graines, et en légumes.
Ces cinq types d’alimentation, présentant des risques élevés pour la santé, sont responsables, d’après l’étude sur les 195 pays étudiés, de 10,6 millions de décès par an sur les 16,2 millions attribuables à un mauvais régime alimentaire. Cette étude va se prolonger en collaboration avec l’OMS en évaluant l’ensemble des problèmes de nutrition (malnutrition, surpoids, obésité et sous-nutrition).