Après avoir été adopté par le Sénat, nous avons définitivement voté le projet de loi de financement de la sécurité sociale le mardi 3 décembre 2019 à l’Assemblée nationale.
Ce budget poursuit la transformation de notre système de protection sociale et prolonge notre politique qui consiste à réduire massivement les impôts pour augmenter le pouvoir d’achat des Français. Il récompense le travail et protège les plus vulnérables.
Il est réaliste, protège les Français et prépare l’avenir autour de 4 priorités :
- Encourager et valoriser le travail : notamment en reconduisant pour une année la prime exceptionnelle, dite « Prime Macron », conditionnée à la mise en place d’un accord d’entreprise sur l’intéressement des salariés.
- Renforcer la justice sociale : 12 millions de retraités bénéficieront d’une revalorisation de leur pension de base à hauteur de l’inflation dès lors que leur retraite brute globale n’excède pas 2000€ par mois. De plus, une nouvelle revalorisation de l’AAH (allocation adulte handicapé) et du minimum vieillesse (Aspa), à plus de 900€ pour une personne seule (soit 100 euros de plus par mois par rapport à 2017) a été actée.
- Renforcer l'accès aux soins dans tous les territoires : pour lutter contre les déserts médicaux, l’aide à l'installation des jeunes médecins dans les zones mal dotées en professionnels de santé est simplifiée et un nouveau droit pour les femmes enceintes résidant à plus de 45 min d’une maternité est instauré : l’hébergement à proximité en amont du terme prévu de la grossesse, et le transport entre le domicile et la maternité seront pris en charge par l’assurance maladie.
- Prévenir, soutenir et accompagner la perte d'autonomie : un congé indemnisé pour les proches aidants sera ouvert dès 2020, dont le montant sera fixé à un niveau équivalent à celui de l’allocation journalière de présence parentale (entre 43 et 52 euros selon la composition du foyer). De plus, un fort soutien aux EHPAD est fixé, avec 260 millions d’euros supplémentaires dégagés pour faire converger à la hausse les niveaux de présence des personnels soignants.
Avec ce PLFSS, nous confirmons que la sécurité sociale doit avant tout regarder la société telle qu’elle est et telle qu’elle sera demain ; nous préparons dès maintenant l’avenir de notre système de santé.