Le jeudi 17 décembre 2020, le budget pour 2021 a été adopté. Dans un contexte de crise, nous avons adopté un budget d’exception. Ce budget répond à l’urgence et incorpore le plan « France Relance » pour financer la transformation du pays engagée depuis 2017.
Nous achevons aujourd'hui l'examen d'un budget hors norme, qui reflète des enjeux de fond auxquels nous faisons face.
— Laurent Saint-Martin (@LauStmartin) December 17, 2020
Nous avons mené de front la réponse à la situation d'urgence et l'investissement pour la relance de notre pays. pic.twitter.com/BkQenI104t
Le budget pour 2021 prolonge le travail engagé depuis 2017. Nous continuons à baisser les impôts (la plus forte baisse depuis 20 ans) à moitié en faveur des ménages et à moitié en faveur des entreprises. Et nous poursuivons le financement de nos politiques prioritaires. En particulier pour l’émancipation, nous continuons d’investir dans l’Education avec 400 millions d’euros supplémentaires consacrés à une revalorisation salariale de nos professeurs. Ou encore pour notre Sécurité, ce sont 10 000 emplois de policiers ou de gendarmes qui auront été créés entre 2017 et 2022. C’est aussi le cas dans la justice où le budget augmente de 8% pour permettre la création de 1500 postes dans nos juridictions et dans les administrations pénitentiaires.
Et en complément du budget traditionnel, cette année nous avons voté 100 milliards d’euros supplémentaires. C’est le plan « France relance ». Ce plan d’investissement a pour objectif de préparer notre société aux enjeux de demain en accélérant l’investissement sur trois grands sujets : la transition écologique, la souveraineté industrielle et la cohésion sociale et territoriale. Chaque axe comptant pour un tiers du budget. Parmi les dispositifs, on peut notamment citer 1,2 milliards d’euros pour l’agriculture (agroécologie grâce au financement de nouveau matériel, aide à la structuration des filières locales, renforcement des circuits courts, alimentation de qualité dans les cantines). Mais ce sont aussi des financements pour la rénovation énergétique des bâtiments, pour le développement de l’hydrogène ou la relocalisation de nos industries stratégiques (santé, électronique, agroalimentaire). Enfin ce sont des financements massifs pour la formation de nos jeunes (6,7 milliards d’euros).
Le budget ce sont beaucoup de chiffres, parfois étourdissants. Mais ce sont des chiffres qui concrétisent nos engagements, ils sont importants. J’ai donc souhaité vous en résumer les grandes lignes.