Nicole LE PEIH

Nos hôpitaux sont vitaux pour nos territoires.


Le 20 octobre dernier, j’ai écrit à Olivier Veran, Ministre des Solidarités et de la Santé. Car faute de médecins, plusieurs services du Groupe Hospitalier Centre Bretagne sont en difficulté. Ce courrier était un cri d’alerte, pour répondre à la menace de fermeture de plusieurs services : anesthésie, bloc opératoire, maternité, pédiatrie, urgences.

 

Pourquoi ? Parce que nous manquons de médecins. En effet, même si nous avons supprimé le fameux « numerus clausus » en 2017, il nous faut désormais attendre. Les premiers chiffres sont encourageants : à Rennes, depuis 2018 on recense + 30% d’élèves en 2ème année médecine et +8% à Brest. Mais ces nouvelles générations de médecins arriveront dans nos hôpitaux dans 10 ans…

 

En attendant, le GHCB faisait massivement appel à des médecins intérimaires. Or ils sont payés trois à quatre fois plus que les médecins salariés. D’où la loi RIST, intervenue récemment pour mettre un terme à ces excès. En fait cette loi a engendré une dégradation sévère de la situation. Car, les médecins intérimaires ne souhaitaient plus venir. Au risque de devoir fermer plusieurs services hospitaliers.

 

Le GHCB est un hôpital récent, construit en 2005. Il doit être soutenu. Et à travers lui les services de santé dans notre bassin de vie. C’est pourquoi j’ai demandé au Ministre d’autoriser des adaptations à loi RIST. Suivie par plusieurs de mes collègues ruraux, le Ministre a annoncé un délai dans l’application de la loi. Le temps d’envisager des alternatives.


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