Le 11 mai dernier, c’est avec un grand soulagement que plusieurs commerçants et artisans ont pu rouvrir leurs portes après avoir dû les fermer pour des raisons sanitaires le 17 mars 2020. Je suis donc allée à la rencontre de plusieurs d’entre eux, dans le but de mesurer l’impact de la crise sanitaire sur leurs activités.
- A la rencontre de l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC) du Morbihan, représentée par M. Fabrice JEGO et Mme Catherine LE BOUARD de Plouay.
La fermeture administrative a été difficile à vivre psychologiquement et très perturbante. La disparition tragique le 13 avril dernier du président national de l’UNEC, M. Bernard STALTER, a également affecté la profession.
Du point de vue économique, l’aide de 1500€ permise par la constitution d'un fonds de solidarité ainsi que les différentes aides accordées au secteur ont été fortement appréciées par les coiffeuses et coiffeurs.
Depuis la reprise le 11 mai, ils ont dû adapter leurs salons aux gestes barrières et à la distanciation physique entre chaque client, limitant de fait leur nombre en présentiel. Un réaménagement des horaires a dû être effectué pour répondre à la demande accrue de leurs clients, dont l’attente était forte après deux mois d’absence.
- A la rencontre de l’Union des Artisans Fleuriste (UAF) de Bretagne, représentée par M. Mickaël RAULT de Pontivy.
Les fleuristes ont également dû fermer leurs portes le 17 mars. Cependant, la continuité des services funéraires durant le confinement leur a permis de maintenir une part de leur activité.
Globalement satisfaits des mesures gouvernementales auxquelles ils ont eu droit, les artisans fleuristes ont été surpris par la réactivité des services de l’Etat, et la rapidité de mise en place de ces mesures.
Aujourd’hui, après deux mois de confinement, la clientèle revient dans une ambiance détendue pour faire et également se faire plaisir !
- A la rencontre de l’Union de Commerçants Industriels Artisans de Pontivy (UCIAP), représentée par M. Jérôme FORESTIER et plusieurs membres de l’association pontivyenne.
L’UCIAP s’est dite très inquiète pour les petits commerçants et pour les installations récentes, la crise sanitaire menaçant fortement la viabilité de leur activité.
Les restaurateurs sont également inquiets pour la reprise du 2 juin. Selon eux, le plan devrait être adapté aux territoires, pour être au plus près des problématiques locales.